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Le Fil Agricole n°56

N°56 – Semaine du 04 octobre 2021 ACTUALITÉS AGRICOLES PLAN LOUP : APPEL DE LA FNSEA À LA MOBILISATION NATIONALE POUR DÉFENDRE LE PASTORALISME ET LA BIODIVERSITÉ FACE AUX ATTAQUES DE PLUS EN PLUS NOMBREUSES Face au désarroi exprimé de manière de plus en plus vive du monde rural et agricole aux nombreux dégâts causés […]

N°56 – Semaine du 04 octobre 2021

ACTUALITÉS AGRICOLES

PLAN LOUP : APPEL DE LA FNSEA À LA MOBILISATION NATIONALE POUR DÉFENDRE LE PASTORALISME ET LA BIODIVERSITÉ FACE AUX ATTAQUES DE PLUS EN PLUS NOMBREUSES

Face au désarroi exprimé de manière de plus en plus vive du monde rural et agricole aux nombreux dégâts causés par la présence non-régulée des loups, mais aussi des ours, vautours et lynx, la FNSEA et la Fédération Nationale Ovine (FNO) appellent, le 15 octobre prochain, à une mobilisation nationale afin d’appeler les pouvoirs publics à une régulation ferme des prédateurs, afin de protéger les éleveurs et maintenir des territoires pastoraux vivants. Selon les derniers chiffres de le Direction départementale des territoires en Isère (DDT38), depuis le 1er janvier, 274 attaques de loups ont fait près de 835 victimes toutes espèces confondues : ovins, bovins, équins, canins… Alors que le plan Loup, qui coûte 60 millions d’euros par an, doit être revu en 2023, les éleveurs souhaitent être plus protégé. Ils demandent également de la transparence dans les comptages de l’Office Français de la Biodiversité (OFB), qui affiche 620 loups en France, alors qu’il s’agirait de plus de 1 000, dans 39 départements. Or, de ce comptage dépendent les tirs d’abattage de loups, plafonnés en France à 19 % de la population estimée.

EGALIM 2 : LA RESPONSABILITÉ DES PARLEMENTAIRES DOIT MAINTENANT LAISSER PLACE À CELLE DES ACTEURS DE LA CHAÎNE ALIMENTAIRE

Les députés et sénateurs membres de la Commission Mixte Paritaire (CMP), ont trouvé un consensus ce lundi sur la proposition de loi visant à protéger la rémunération des agriculteurs (dite EGAlim 2), ce qui permet d’entrevoir une mise en œuvre des dispositions dès les prochaines négociations commerciales. La responsabilité des parlementaires et l’esprit de consensus ont permis d’aboutir à un texte équilibré et qui prend en compte les priorités portées par la FNSEA et Jeunes Agriculteurs. Les deux syndicats saluent la volonté de remettre de la transparence dans le dispositif de la non-négociabilité de la matière première agricole pour qu’il puisse fonctionner de manière optimale. Aussi, notons le maintien de la publication et la prise en compte dans les contrats des indicateurs de coût production, transparents et indiscutables. Enfin, l’encadrement plus strict des contrats soumis à Marques De Distributeurs (MDD) doit permettre à ce marché, florissant pour la grande distribution, de ne pas être un moyen permettant une pression à la baisse sur les prix payés aux producteurs. Pour autant, la valeur ne reviendra dans les cours de ferme qu’à condition que les opérateurs – de l’amont à l’aval – s’emparent des dispositions et les appliquent strictement. Il est donc primordial que les contrôles de la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF) soient pleinement opérationnels dès les négociations commerciales de cette fin d’année. Celles-ci inquiètent d’ailleurs particulièrement au regard des hausses de coût multiples, qui doivent être répercutées à l’aval, avec des hausses de tarif à la hauteur de la volatilité subie par l’amont.

 

L’AGRICULTURE RECRUTE : HAUSSE DES EFFECTIFS D’APPRENTIS DANS L’ENSEIGNEMENT AGRICOLE ET SON EXCELLENCE PLEINEMENT RECONNUE PAR LES SÉNATEURS

Alors qu’une mission d’information sénatoriale du 5 octobre rappelle l’excellence de l’enseignement agricole, cette année, le Conseil National de l’Enseignement Agricole Privé (CNEAP) constate une hausse significative du nombre de ses apprentis, atteignant 7 593 apprentis contre 5 626 en 2020, soit une hausse de 35 % de l’effectif. Cette hausse touche l’ensemble de ses filières, avec +22,53 % dans les classes de 4ème de l’enseignement agricole et +1,16 % en générale pour la filière production agricole. Pour les 23 sénateurs qui ont adopté le rapport à l’unanimité, preuve de la qualité des formations, les résultats obtenus dans l’enseignement agricole en 2020 sont meilleurs que ceux de l’Éducation nationale, étant supérieurs de 2 points en bac professionnel ; de 2,7 points en bac technologique et de 0,5 points en Bac S. Concernant l’insertion professionnelle, mesurée par les taux d’emploi à 7 et 33 mois, elle est équivalente, et même un peu meilleure que ceux de l’Éducation nationale. Face aux nombreux défis de renouvellement des générations et fort de son succès, la mission d’information appelle à renforcer l’attractivité de l’enseignement agricole et à lui donner des moyens pour engager une véritable « transition agro-politique ».

 

ACTUALITÉS EUROPÉENNES ET INTERNATIONALES

GREEN DEAL OU « GREEN DIÈTE » : LA NÉCESSITÉ D’UNE ÉTUDE D’IMPACT POUR PROTÉGER L’AGRICULTURE EUROPÉENNE DU DÉCLIN

Depuis 18 mois, le Comité des Organisations Professionnelles Agricoles (COPA) de l’Union européenne (UE) et la FNSEA réclament des études d’impact pour évaluer les objectifs des stratégies européennes « De la Ferme à la Fourchette » et « Biodiversité 2030 » proposées par la Commission européenne dans le cadre du Green Deal. Effectivement, 3 études, présentent déjà des conclusions concordantes : chute drastique de la production agricole, de -10 % à -15 % selon les filières, baisse des revenus des agriculteurs, flambée des prix de l’alimentation, hausse des importations… Alors même que le GIEC pointe, dans son dernier rapport, le risque majeur de rupture de la chaîne alimentaire, l’UE envoie un signal catastrophique, qui revient à sacrifier la production vertueuse d’un point de vue environnemental au profit de productions plus émettrices de carbone. À quelques mois de la Présidence française de l’UE, les priorités agricoles doivent donc être les clauses miroir, le mécanisme d’ajustement carbone aux frontières et le plan protéines, pour revenir à plus de pragmatisme et cesser d’engager l’agriculture européenne et française sur la voie du déclin.

 

BAROMÈTRE HEBDOMADAIRE DES PRODUCTIONS AGRICOLES

Le baromètre hebdomadaire des productions agricoles et le fil rouge de l’actualité des filières nationales et de leurs marchés.

EXPLOSION DU PRIX DES ENGRAIS : + 300 % DE HAUSSE !

Depuis le mois de septembre, on assite à une flambée impressionnante du prix des engrais, et ce sont principalement les prix des engrais azotés et des ammonitrates qui s’envolent. Passant de 164 € la tonne en janvier, à plus de 480 € la tonne fin septembre, les prix des solutions azotées ont été multipliés par 3 depuis le début de l’année. Le prix de l’ammonitrate à 33,5 %, a lui été multipliés par 2 par rapport à début 2021. Cette hausse est due à la flambée exceptionnelle des prix du gaz naturel, essentiel pour la production d’ammoniac, lui-même base de la production des engrais azotés. Néanmoins mais cette hausse du gaz justifie-t-elle cette hausse exponentielle du prix des engrais ? Cette hausse risque de se poursuivre, puisque le prix du gaz a été multiplié par 4 depuis le début de l’année sur le marché européen et le prix des énergies continue d’augmenter. S’ajoutant à des disponibilités très limitées, à la hausse du coût du fret et à la parité eurodollar jouant en défaveur, de nombreux agriculteurs avaient repoussés leurs achats et se retrouvent aujourd’hui à devoir acheter leurs engrais sur des niveaux de prix phénoménaux. Pour la FNSEA, il y a urgence à agir sur cette envolée des prix, comprendre les raisons de cette hausse en détail et déterminer les moyens de les répercuter sur les prix agricoles.

BILAN CATASTROPHIQUE POUR LA MOISSON DE LENTILLES 2021

Alors que la France est le premier pays producteur européen de lentilles vertes, elle a subi, cette année, des conditions climatiques extrêmement défavorables, notamment avec de fortes pluies. Les rendements 2021 ont ainsi été divisés par 5, en comparaison avec les moyennes habituelles. Conséquence, la production ne pourra couvrir que 20 % de la demande du marché français, un marché particulièrement dynamique. L’interprofession des légumes secs (Anils) s’inquiète alors des possibles conséquences d’une raréfaction des cultures de lentilles vertes en France, aussi accélérée par le retrait de nombreux outils phytosanitaires (herbicides), contraignant les professionnels à recourir massivement aux importations, dont les tarifs sont en forte hausse.

 

Contact

Service affaires publiques FNSEA
mail : guillaume.lidon@reseaufnsea.fr
tél : 01 53 83 48 92 
 

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