Avec la crise sanitaire du COVID, le secteur alimentaire a été mis à l’honneur au même titre que le secteur de la santé.
Après cette période difficile pour tout le monde, on espérait retrouver un contexte stabilisé avec une certaine sérénité.
C’était sans compter sur les aléas internationaux, avec le retour d’une guerre aux portes de l’Europe qui par effet de dominos entraîne des conséquences sans précédent sur notre économie.
Concernant la situation économique de nos exploitations, il faut rester vigilant et réagir rapidement face aux situations qui menaceraient la survie de nos entreprises.
Nous devons rappeler à tous nos interlocuteurs que le secteur agricole reste un secteur stratégique pour assurer notre souveraineté alimentaire. La gestion de l’énergie doit être prise en compte, pour la qualité sanitaire de nos produits et éviter des crises d’approvisionnement.
À ce titre, nous demandons que soient considérées toutes nos entreprises (exploitations agricoles entreprises de l’amont et de l’aval) comme des établissements d’intérêt général et, par conséquent, exemptées du dispositif de délestage ou de coupures.
Enfin, il est important de renforcer l’autonomie énergétique des exploitations agricoles par des aides aux investissements, liées aux énergies renouvelables (panneaux photovoltaïques sur les toitures, méthaniseurs,…), sans oublier l’adaptation nécessaire de la réglementation pour faciliter l’autoconsommation sur nos fermes.
Face ces risques de manque d’énergie pour nos entreprises nous demandons :
Nous ne devons pas sous-estimer les problèmes d’approvisionnement et les coûts liés à l’énergie. Nous nous mobiliserons, si nécessaire, pour être réellement entendus sur ces questions stratégiques.
Christophe CHAMBON
Président de la FRSEA BFC