Contexte
Pour inscrire l’agriculture parmi les 50 à 100 branches appelées par les pouvoirs publics à représenter les secteurs économiques les plus importants de notre pays, les partenaires sociaux ont négocié puis conclu une convention collective nationale de branche. Elle a été signée en date du 15 septembre 2020 et entrera en vigueur après publication de l’arrêté ministériel la rendant obligatoire pour tous
les employeurs et salariés de la production agricole et des CUMA, la date escomptée par les signataires étant celle du 1er janvier 2021.
Cette convention collective nationale, en tant que telle créatrice de droit, s’insère dans un droit social déjà étoffé et qui, en agriculture, est en outre riche de conventions collectives déjà existantes, territoriales (départementales le plus fréquemment) ou sectorielles (ex. : accouvage).
L’appropriation de l’évolution que représente pour l’employeur cette norme nouvelle, à la fois en soi et à l’intérieur de ce contexte normatif, est une clé ouvrant sur plusieurs pans de l’activité
de l’entreprise.
Ses rapports au 1er janvier 2021 avec ses collaborateurs tout d’abord : l’appropriation du changement par le chef d’entreprise constitue un postulat pour une transition sereine, comprise par les salariés,
et partant pour une implication dans leur travail au service de son essor.
La classification de l’emploi occupé par les salariés, définie par la convention collective nationale nouvelle et à mettre en place dans l’entreprise au début 2021, questionne ensuite l’optimisation
des fonctions de chacun des salariés. L’occasion est ainsi donnée au chef d’entreprise d’un bilan
du rapport travail salarié / rentabilité et compétitivité.
Dans le prolongement, les recrutements qu’effectuera l’employeur par la suite, axés non seulement sur les compétences attendues mais aussi sur les avantages du salarié agricole issus du corpus ainsi mis en place, auront mieux qu’aujourd’hui vocation à correspondre aux besoins de l’entreprise
et de son agilité face à des marchés et une économie fluctuante.
Objectif général de la formation
Mettre en œuvre les nouvelles dispositions issues de la convention collective nationale notamment :
Objectifs pédagogiques
Contenu de la formation
Publics concernés
Employeurs de la production agricole et des coopératives d’utilisation de matériel en commun (CUMA).
Durée : 7 heures, soit un jour ou 2 demi-journées
Dates et lieu :
§ Vendredi 18 décembre 2020 et vendredi 8 janvier 2021
2 demi-journées (de 9 heures à 12 heures 30).
à AUXERRE
§ Jeudi 14 janvier 2021
Une journée (de 9 heures à 12 heures 30 et 14 heures à 17 heures 30)
à CHABLIS
Intervenant :
Laetitia CLERC – Juriste spécialisée en droit social
Informations pratiques
Participation financière (hors frais de repas à la charge des participants) : Chèque à joindre au bulletin d’inscription, à l’ordre de FRSEA BFC (Organisme de formation non soumis à la TVA) |
– Pas de contribution stagiaire pour les ressortissants VIVEA (sous réserve d’acceptation du financement par VIVEA) – 200 € pour les non-ressortissants VIVEA (pour les salariés agricoles : contactez OCAPIAT) |
Responsable de stage : Laetitia CLERC – FDSEA 89 |
Contact : secrétariat FDSEA 89 – Tél. 03 86 49 48 10 – Fax 01 56 72 57 31 Mail : fdsea.yonne@fdsea89.fr Organisme de formation : FRSEA Bourgogne Franche-Comté 1 rue des Coulots – 21110 BRETENIÈRE Tél : 03 80 48 43 31 – Fax : 03 80 48 43 32 SIRET : 44237582000010 – APE : 9412 Z N° d’activité 43250256425 |